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Ces mythes sur la parentalité qui nous mettent la pression (et comment s’en libérer)




Devenir parent, c’est se lancer dans une aventure merveilleuse… et parfois un peu vertigineuse. Entre les injonctions, les conseils non sollicités et les comparaisons constantes, difficile de garder le cap. On se met (ou on nous met) la pression, souvent à cause de croyances tenaces… et irréalistes.


Voici quelques-uns des grands mythes de la parentalité – et surtout, comment les déconstruire pour retrouver un peu de légèreté.


Mythe n°1 : « Un bon parent sait toujours quoi faire »

La réalité : Aucun parent n’a toutes les réponses. Tu apprends en marchant, en tâtonnant, en testant. Douter, chercher, demander de l’aide : c’est tout sauf un signe de faiblesse, c’est une preuve de conscience et de présence.

Mythe n°2 : « Il faut être disponible 100 % du temps »

La réalité : Non, ton enfant n’a pas besoin que tu sois parfaitement disponible, tout le temps. Il a surtout besoin d’un parent suffisamment présent, aimant, stable. Te préserver, c’est aussi prendre soin de lui : un parent épuisé n’est pas un parent plus aimant.

Mythe n°3 : « Il faut que tout se passe naturellement »

La réalité : L’instinct parental, c’est beau sur le papier… mais dans la vraie vie, il y a des apprentissages, des essais, parfois des erreurs. Le lien se construit, l’éducation s’ajuste. Rien n’est « évident » pour tout le monde, et c’est normal.

Mythe n°4 : « Il/elle devrait faire ça à son âge »

La réalité : Chaque enfant a son rythme. Que ce soit pour marcher, parler, dormir ou devenir propre, les comparaisons n’aident pas. Elles entretiennent un sentiment d’échec inutile. La seule vraie question : est-ce que ton enfant va globalement bien et se développe dans un environnement sécurisant ?

Mythe n°5 : « Les bons parents ne craquent jamais »

La réalité : Tous les parents vivent des moments de fatigue, d’agacement, de doute. Ce n’est pas ça qui définit la qualité de ta parentalité, mais ta capacité à reconnaître tes limites, à t’excuser si besoin, et à faire de ton mieux. Personne ne peut être 100 % zen, 100 % du temps.

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Se libérer, petit à petit…

Prendre conscience de ces mythes, c’est déjà un premier pas. Ensuite, on peut les remplacer par des pensées plus justes :

Je fais de mon mieux, et c’est déjà beaucoup.

Mon enfant n’a pas besoin d’un parent parfait, mais d’un parent vrai.

Chaque famille est différente, et c’est très bien comme ça.

 
 
 

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