Le sommeil de bébé pendant les fêtes : comment l’accompagner sereinement
- Pauline Saupic
- il y a 2 jours
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 1 jour

Les fêtes, c’est magique… mais pour le sommeil des tout-petits, c’est souvent un véritable marathon sensoriel. Entre les déplacements, les repas tardifs, les lumières, l’excitation générale et les changements d’environnement, nos bébés sont mis à rude épreuve.
Voici toutes les clés pour traverser cette période en douceur, sans renoncer à la magie des moments partagés.
1. Prioriser une vraie sieste dans la journée
Si les journées sont chargées, le plus important est que votre enfant ait au moins une sieste dans de bonnes conditions : dans son lit si possible, ou dans un environnement calme et familier.
Cela l’aidera à tenir jusqu’au soir sans sur-fatigue.
Par contre : pas de journée sans sieste + soirée longue. C’est l’autoroute vers les débordements émotionnels et les endormissements très difficiles.
2. Profiter des trajets pour les siestes
Si vous devez vous déplacer, transformez les trajets en opportunité :
Faire la route sur les horaires de sieste peut aider votre enfant à dormir facilement, et alléger un peu les contraintes de la journée.
3. Dormir ailleurs : sécuriser l’environnement
Un nouveau lieu peut être déstabilisant, surtout s’il y a beaucoup de sollicitations.
Prenez le temps de montrer à votre enfant l’endroit où il dormira,
et d’y passer quelques minutes en qualité avant la soirée.
Un petit moment au calme, quelques câlins, un livre…
Cela suffit souvent à créer un repère.
4. Des micro-pauses pour éviter la sur-stimulation
Les soirées de fêtes sont bruyantes, lumineuses, intenses.
Offrez à votre enfant des petites pauses régulières en vous isolant quelques minutes dans une pièce calme.
Ce sas permet de faire redescendre la pression, de prévenir les débordements, et de soutenir un coucher plus doux.
5. Maintenir le rituel du soir
Même si l’heure est décalée, gardez le même rituel qu’à la maison.
Ces repères constants rassurent énormément l’enfant et facilitent l’endormissement dans un contexte inhabituel.
6. Coucher tardif : observer et s’adapter
Chaque enfant réagit différemment.
S’il commence à s’agiter, pleurer, se désorganiser… c’est le signe qu’il arrive en limite.
Dans ces cas-là, mieux vaut prendre un moment pour l’accompagner au coucher, plutôt que de pousser encore et de risquer une vraie crise d’épuisement.
7. Le lendemain : repos maximum
Après une soirée tardive :
On privilégie la sieste du lendemain,
On reste au calme, dans un environnement propice au sommeil,
On évite de repartir dans un rythme surchargé.
L’objectif : lui permettre de récupérer.
8. Écrans : on évite
Les écrans excitent le cerveau des tout-petits et dérèglent la sécrétion de mélatonine.
Pendant les fêtes (comme le reste de l’année !), mieux vaut les éviter, surtout en fin de journée.
9. Pas de dîner trop sucré
Sucre + excitation + soirée tardive = combinaison très explosive sur le sommeil.
Favorisez un dîner simple, rassasiant et digeste.
Cela aide beaucoup pour un endormissement plus serein.
10. Et si possible… éviter les couchers trop tardifs
Ce n’est pas toujours réalisable, mais quand c’est possible :
mieux vaut éviter les soirées très tardives avec un tout-petit.
Un enfant moins fatigué profite mieux de la fête… et les parents aussi.



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